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Bonus :

 

Cliquez sur les appareils photos pour découvrir des cartes postales de Calais datées de 1900, avant que la ville ne soit en grande partie détruite en 14-18 et 39-45. 

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LES TRAVERSEES DE LA MANCHE

Découvrez la dernière partie de notre reportage

LES DESSOUS DE CALAIS

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LES ALLIÉS

À LA RESCOUSSE

Deux jours après l'invasion de la Pologne, le 3 septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne nazie. Huit mois plus tard, l'armée du Führer est aux portes de Calais, un port stratégique pour les Britanniques qui y reçoivent renforts et matériels. La bataille de Calais s'engage.

L'erreur anglaise qui coûte 

la vie à 97 Calaisiens

 

Libérée le 30 septembre 1944 par les Canadiens, Calais est un immense champ de ruines. L'ennemi allemand, bouté hors de ses murs, les Calaisiens se lancent dans la reconstruction de la ville, notamment le quartier Saint-Pierre. Ils étaient alors à mille lieux d'imaginer qu'une dernière pluie de bombes s'abattrait sur eux, marquant les esprits à jamais.

 

Le 27 février 1945, en fin d'après-midi, la météo est mauvaise au-dessus du détroit du pas de Calais. Dans le quartier Saint-Pierre, les écoliers retournent chez eux, comme les employés de bureaux et d'usines. Trente-six bombardiers de la Royal Air Force survolent au même moment la zone.

 

Si la plupart d'entre eux rebroussent chemin à cause de la mauvaise visibilité, douze avions B-25 Mitchell poursuivent la mission. Six larguent leurs bombes sur Dunkerque, dernière ville occupée par les Allemands. Les six autres, sous le commandement du sous-lieutenant Mason, croyant survoler le point d'objectif, lâchent les engins explosifs sur Calais. Ce sont 97 civils et 150 blessés qui sont enlevés des décombres.    

 

 

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Les obsèques sont organisées le 3 mars, sur la place Crèvecoeur.

LE SAVIEZ-VOUS ?

OPERATION FORTITUDE

 

Afin de tromper l'ennemi sur la position exacte du débarquement, les Alliés ont disposé des structures gonflables au nord et au sud du Royaume-Uni pour faire croire aux Allemands qu'ils allaient débarquer dans le Pas-de-Calais.

 

Bateaux, avions, chars... Une véritable armée fictive transportable par une poignée d'hommes, dans des sacs.

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Les insignes des quatre unités du Green Jackets qui ont participé à la bataille de Calais.

La bataille de Calais

 

10 mai 1940. Les Allemands lancent une grande offensive sur la France, la Belgique et les Pays-Bas. En quelques jours, les soldats de l'Axe s'emparent d'Abbeville et avancent en direction de la Manche. Calais est alors l'objectif premier puisqu'elle sert de tête de pont à l'armée britannique.

 

23 mai. Le général Heinz Guderian ordonne à la 10e Panzerdivision (division blindée) de s'emparer de Calais. 

Les Alliés préparent de leur côté l'affrontement. Les fortifications du nord sont tenues par des réservistes de la Marine nationale française et des volontaires commandés par le capitaine de frégate Lambertye. Les soldats anglais, dirigés par le brigadier Nicholson, sont chargés de défendre l'ouest et l'est de la ville. Ils sont renforcés par le 30e Corps expéditionnaire britannique.

 

24 mai. Les blindés allemands mènent l'offensive, soutenus par l'artillerie. Les troupes alliées tiennent la position, grâce notamment aux batteries d'artilleries françaises installées sur le détroit du pas de Calais.

 

26 mai. L'appui de l'artillerie n'est pas suffisant pour faire face aux 200 bombardiers ennemis venus renforcer la 10e Panzerdivision. Nicholson se rend aux Allemands à

16 heures. La plupart des soldats français et belges sont fait prisonniers tandis que le Corps expéditionnaire anglais est obligé de se replier à Dunkerque. Calais est prise.

On dénombre plus de 300 morts, 250 blessés et 3500 prisonniers du côté des Alliés. 

Un soldat membre des Green Jackets en 1940.

Photo aérienne de la ville de Calais, partiellement détruite par les bombardements allemands puis alliés durant la Seconde Guerre mondiale.

Crédit : musée de la Mémoire, Calais.